Le projet

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Baba Yaga est la sorcière la plus terrible et la plus célèbre

du folklore slave, et son Isba (il s’agit en russe d’une cabane en bois, généralement en zone rurale ou forestière) à pattes de poulet animées est un motif récurrent dans ces contes. C’est notre point de départ. L’isba est à la fois un lieu de passage d’un monde à l’autre - Baba Yaga décide d’y tuer ou non ses visiteurs - et une figure de vie et de mort en elle-même, elle est faite d’ossements, de crânes évidés et est montée sur des pilotis en pattes de poulet vivantes mobiles.

Elle est donc une « incarnation » de la perméabilité de la frontière entre vie et mort dans le conte russe.

 

Si le motif de l’Isba de Baba Yaga dans le conte russe peut paraître très spécialisé, c’est en réalité un thème universel, celui du mystère du passage entre le monde des vivants et le monde des morts, présent dans tous les folklores et mythologies connus. Partir d’un motif aussi précis que l’Isba de Baba Yaga pour interroger des thèmes universels, voilà

notre projet fédérateur.

Ce thème serait l’occasion d’une rencontre audacieuse et féconde entre des artistes et des littéraires, se rassemblant pendant plusieurs jours pour confronter leur vision et monter une scénographie autour de ce thème en septembre.

Nous croyons à la richesse de l’interdisciplinarité

et sa puissance créatrice.

 

 

Les soutiens :

Principal soutien et mécène :

PRES Paris-Sciences et Lettres

Soutien matériel et financier : 

Ecole Normale Supérieure de la Rue d’Ulm
Autres soutiens :

Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs

Soutien matériel du Collectif Curry Vavart

Association Française des Russisants (AFR)